Championnats de France de rugby à 7 – UNSS 2025
14 avril 2025

25 mai 2025

Jour 1 dimanche 25 mai

Nous voilà en Grèce ! Départ de chez nos amis suisses, en bon ordre. La mauvaise surprise nous attend : Athènes nous impose 1h d’attente pour cause d’orages….On fait contre mauvaise fortune bon cœur et notre spécialiste des relations internationales se rue sur la cabine de pilotage pour visiter. Et le défilé commence ! La queue s’allonge dans l’avion. Les membres d’équipage sont charmants et on peut entendre chez nos jeunes : « on a vraiment de la chance ». Inespéré vu la situation ! Un peu d’évangélisation sauvage et nous rejoignons notre correspondant Jean-Jack pour le trajet jusqu’à l’hôtel. Quelques gouttes nous accompagnent, mais nous espérons qu’elles seront les dernières du séjour. Les estomacs se remplissent et chacun est réjoui. Καλή νυκτί la France ! (Décalage horaire +1)


Jour 2 Lundi 26 mai

Après une nuit courte mais paisible et un petit déjeuner copieux (buffet à volonté !), nous roulons vers l’Argolide. Les dimensions du canal de Corinthe impressionnent ; puis le site de la citadelle de Mycènes se détache sur le fond des collines. Nous admirons la prouesse des murs cyclopéens et la déception éprouvée se traduit devant ce fait tout simple : »oh ! Il y a plein de touristes ! » Les jeunes parcourent le site en gambadant, comme les petites chèvres locales. La vue est imprenable du haut de ce point où le regard se porte jusqu’à la mer. Les pièces du musée fascinent par leur ancienneté et leur finesse. Quel savoir-faire…du XIVème siècle avant JC ! Le tombeau d’Atrée nous accueille juste avant la taverne du King Menelaos. Le repas est typique : moussaka, salade grecque, agneau à la broche et frites maison, et gargantuesque. Les oranges du dessert n’ont pas été cueillies bien loin…
Cap sur le sanctuaire d’Épidaure pour digérer. Il fait beau, chaud mais pas trop. Nous éprouvons l’acoustique spectaculaire du théâtre. Trop forts ces Grecs ! Nous suivons les circonvolutions du site, alternant entre temples et bains. Nous finissons sur la piste du stade de 180 m de long, où coureurs et coureuses se défient bravement et amicalement. Le vainqueur est couronné ! Bravo à tous.
Le trajet de retour nous permet de nous extasier devant le bleu profond de la mer du golfe saronique dont nous longeons la côte. C’est beau ! Enfin l’acropole se dessine en point de mire pour notre arrivée à Athènes. Pas trop d’embouteillages pour une fois. Halte à l’hôtel pour le dîner. Nous repartons pour une promenade nocturne : place Monastiraki, agora romaine, tour des vents, quartier de Plaka, dominés par l’acropole. La lumière du couchant est magnifique. Nous nous dirigeons vers la place Syntagma, devant le parlement grec où se déroule le ballet extrêmement chorégraphié de la relève de la garde des evzones. Fascinant. Nous repartons au pas de charge (enfin, au pas Bouillot, deux fois plus long que le pas Cadilhac !) vers l’hôtel car demain lever tôt. Nous découvrirons le site apollinien de Delphes.


Jour 3 Mardi 27 mai

Qu’est-ce que les Français sont bruyants ! Pas les Galauriens, bien sûr, polis et obéissants, mais les Bordelais qui nous ont rejoints à l’hôtel.
Ce matin, le petit-déjeuner est servi tôt, à 6h30, pour que nous puissions faire un arrêt au monastère byzantin d’Hosios Loukas, un joyau de la Grèce. Le site est sauvage, les alentours ravagés par les incendies devant lesquels on se désespère à distance pendant l’été. Les mosaïques sont superbes, et les inscriptions nous entraînent à la lecture du grec. La crypte est couverte de fresques médiévales. L’arrêt est bref, mais en valait la peine. L’envie d’y revenir est semée !
Nous nous enfonçons peu à peu dans les replis de la chaîne du Parnasse. On longe le sanctuaire d’Athéna et sa ronde tholos, la fontaine Castalie et ses eaux sacrées avant d’arriver sur le site du sanctuaire d’Apollon. La grimpette se fait sous la chaleur. Apollon n’est pas avare de ses rayons ! La mer d’oliviers s’étend… jusqu’à la mer. « Qu’est-ce que c’est beau ! » Trésors, temple d’Apollon, théâtre, stade : le sanctuaire est riche. « À table ! » La descente est plus facile…La taverne Lefas nous régale et Marguerite souffle sa bougie. Joyeux et bel anniversaire ! Repus, nous atteignons le musée. Les pièces en marbre, en bronze étonnent et charment. Et l’aurige, hiératique dans sa tunique, le regard fixe et éternel, nous salue pour un au revoir.
Le retour se fait sans encombres, pour retrouver notre menu (fixe) du soir. C’est la jambe encore leste (ou presque) que nous grimpons le pentu mont Lycabette qui nous offre une vue panoramique d’Athènes (acropole et stade olympique notamment), du Pirée et des environs. Nous ne sommes pas les seuls à avoir eu l’idée ! Mais comme hier, le soleil couchant sur de tels paysages remue les cœurs et donne le sourire. Belle récompense. Nous trouvons de jeunes étudiantes françaises à la redescente, et c’est l’occasion de parler….d’orientation. Au secours !!! Souhaitons une nuit réparatrice pour affronter la riche journée de demain vouée à Athènes.
Καλή νύκτα


Jour 4 Mercredi 28 mai

C’est le jour des musées. Et de la grasse mat’ jusqu’à…7h. Nous sommes voisins du musée national archéologique et nous y entrons les premiers. C’est immense. Il faut donc se concentrer sur des pièces célèbres comme la statue d’Athéna, celle de Poséidon, le mécanisme d’Anticythère ou le masque d’Agamemmnon. Nous ne partons pas sans avoir vu les fresques d’Akrotiri, la Pompéi des Cyclades. Nous montons ensuite fouler l’acropole, et là, les hordes de touristes nous accompagnent. Comme prévu, il fait chaud…Des secouristes soutiennent un vieil homme affaibli à évacuer.
On s’extasie devant cette ville et ses trésors. Parthenon, Erechtheion ; nous explorons. La faim nous taraudant, nous filons pour récupérer notre déjeuner pita, englouti avec plaisir ! Nous sommes fin prêts pour le musée de l’acropole, datant des années 2010. Nous admirons la finesse des coiffures des cariatides, les statues archaïques et mesurons au dernier étage….le vide laissé par les Anglais. La querelle des fresques du Parthénon est loin d’être finie. Cap vers le sud ! Le car nous conduit le long de la mer au cap Sounion, couronné par le temple de Poséidon. Nous nous préparons pour la messe. Chants et prières sont fervents et enveloppés par une atmosphère où le temps suspend son vol. Les nuages sont chassés par le vent et nos yeux émerveillés fixent la mer scintillant sous le soleil couchant. Voilà de quoi graver les mémoires. Séances photos incontournables et repas en terrasse à Athènes. En chansons, en rires et bonne humeur.
Merci à tous !
Ευχαριστό

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